Betty Atkins - Pourquoi sa explose pas ?!

Yeux: Vert et éclatant
Cheveux: le plus souvent des couettes, parfois un chignon roux.
Taille: 1m55
Corpulence: Fine
Autre: Une prothèse mécanique à la place du bras gauche, régulièrement des pansements et des petits bandages sur divers parties du corps.

Amnésie traumatique : Après la mort de ses parents, les habitants ont remarqué un phénomène étrange chez Betty. Certains jours ils la retrouvent assise par terre à l’entrée du trailer park à regarder dans le vague et quand on lui demande ce qu’elle fait elle répond :
« J’attends que Papa et Maman viennent me chercher ! Maman a promis qu’on ferait des gaufres si je suis sage ! »
Inquiets, les habitants en ont informé le médecin de la ville, après un temps d’observation et une discussion avec la jeune fille il diagnostique une amnésie post-traumatique, phénomène courant chez les vétérans. Depuis, certaines familles de la communauté se sont volontairement chargées de s’occuper de Betty durant ses rares épisodes. En dehors de ça, Betty est une fille énergique, insouciante, débonnaire, loufoque voire excentrique, curieuse de tout, souriante et foncièrement gentille avec tout le monde, un peu trop naïve et elle manque de patience.

Orpheline : Elle vit une vie paisible à la ferme avec ses parents jusqu’au jour où une violente tempête a créé une brèche dans le dôme. Une faille de laquelle un essaim de Deebees n’a pas tardé à surgir. Le père de Betty n’a pas perdus de temps pour monter dans son mécha et défendre ses terres, alors que sa femme envoyait un message radio sur canal public pour alerter St. Victoria sur la situation. À peine le temps de reposer le micro qu’elle cache Betty dans un « caisson de survie »
(grosso modo une boîte en métal épaisse de plusieurs centimètres enfouis à quelques mètres sous le plancher de la maison avec assez de vivre pour deux à trois jours). À partir de là, la petite fille n’entend plus un son pendant un temps incalculable… Une heure ? Une dizaine d’heures ?
Puis soudainement des éclats de voix puissants, elle essaye de sortir de son refuge mais impossible quelque chose bloque la porte, elle crie et frappe contre la trappe avec ses petits poings, mais rien n’y fait. Finalement, la porte s’ouvre brusquement, une silhouette d’homme apparaît alors et la petite fille ce jette à son cou pensant qu’il s’agit de son père… C’est en fait un voisin.
Arrivée dans le salon de la maison elle découvre avec horreur ce qui bloquait la porte de sa cachette, le corps sans vie de sa mère les mains agripper sur son fusil, le corps lacéré et à moitié dévoré par les monstres insectoïdes. Quand elle arrive dans la cour elle voit un rassemblement des habitants du dôme des visages tristes, fatigués, osant à peine la regarder dans les yeux et quand elle demande, les yeux larmoyant :
« Où est papa ? »
C’est timidement qu’on lui répond en pointant du doigt la carcasse encore fumante du mécha désossé et taché de sang qui gît au milieu d’un champ…

Mécanicienne Approximative : Betty a toujours été fascinée par les appareils électriques, tout ce qui a un moteur ou qui nécessite du courant pour fonctionner. De la cafetière au réveil matin en passant par le sèche-cheveux, elle les a tous démontés et remontés avec plus ou moins de succès. Elle aimait par-dessus tout aider son père à réparer le mécha ou à l’améliorer, imaginant des gadgets complètement fous ou irréalisables. Après « L’incident » elle a laissé les fermiers voisins se partager les terres de ses parents et est allé vivre dans une caravane du trailer park entouré de tous les appareils électriques et morceaux de métal qu’elle a récupéré sur sa propriété. Depuis elle passe ses journées à construire des objets étranges, des gadgets à peine fonctionnels, des armes au potentiel de destruction inexistant ou trop dangereux, créant des explosions parfois voulut, souvent non. Avec le temps et en « total » autodidacte (certains habitants l’ont aidé à se perfectionner, mais elle n’a jamais eu de « mentor » ou de « professeur ») elle est devenue une vraie mécanicienne. Les membres de la communauté viennent de temps en temps lui demander de réparer divers appareils ou véhicules, certaines armes et parfois même leurs mechas, ce qu’elle fait avec plaisir. Elle imagine toujours de nouvelles machines pour défendre St Victoria ou soulager le quotidien de ses habitants, mais il faut avouer que son chef d'œuvre fonctionnel pour le moment reste ses champs de mines anti-Deebees, ne lui demandez pas comment ça explose…
« L’important c’est que ça marche du tonnerre ! »

Manchote : Il n’est pas rare de voir Betty avec des pansements ou des bandages sur le corps, le Doc’ avait l’habitude de la voir arriver avec un grand sourire et diverses coupures ou brûlures, mais un soir elle cogne à la porte en hurlant et le médecin qui lui ouvre découvre horrifié que Betty est en pleurs, mais toujours avec ce même sourire. Son bras gauche pend de façon grotesque accroché au reste de son corps par de rares tendons, une ceinture serrée autant que faire ce peu en dessous de l’épaule pour faire garrot.
« Faut m’aider Doc… » Elle tombe dans ses bras, inconsciente.
Au réveil plusieurs heures plus tard, Betty sans un objet lourd et froid le long de son flanc gauche et voit au bout du lit un Docteur qui n’a pas dormi de la nuit une tasse de café fumante à la main.
« Tu vas m’expliquer ce qu’il s’est passé ? Que je sache si je dois m’attendre à te revoir débarquer avec un pied sur l’épaule ou un œil en moins. Après je t’expliquerai comment fonctionne ton nouveau bras et tu reviendras une fois par semaine pour l’entretien et que je vérifie que tout est en ordre. »
Betty raconte sa soirée après avoir fait promettre au docteur de ne jamais révéler les véritables circonstances de sa blessure, elle ne veut pas inquiéter St. Victoria. Pour le reste des habitants cette prothèse mécanique est un mystère dont la réponse dépend des humeurs de Betty :
« J’avais plus rien à manger dans le frigo. »
« Je suis tombé dans un trou et il s’est coincé entre deux cailloux et pas d’autres choix pour me débloquer. »
« j’ai plongé la main dans le sanibroyeur pour le débloquer. »
« Je n'aurais pas dû lancer la goupille à la place de la grenade. »
« C’est Mr. Decker qui l’a mangé durant la nuit. »

Aucun habitant de St. Victoria n'est restée insensible aux événements tragiques de la vie de Betty et ils l’ont tous plus ou moins adopté, lui apportant petits plats, pièces détachés ou chaussettes tricotés main. Toujours prête à aider les fermiers pour les récoltes ou rentrés les bêtes quand elle ne répare pas ou ne crée pas une autre machine tout droit sortis de son imagination. Beaucoup la considère comme, leur fille, leur cousine, leur sœur